
Les alambics à chaudière séparée d’une conception très moderne et très efficace, encore actuelle pour des petites unités « inox » souvent mobiles, très économe en temps ainsi qu’en combustible. Capables de faire une passée ou bouillie en 25 – 35 minutes, ils ont équipés des petites unités capables d’investir dans un matériel de pointe, mais aussi tous les industriels Grassois ainsi que la distillerie « Schimmel » de Barrême en 1904.
C’est aussi par ce principe que les distilleries dernière génération « Caissons » fonctionnent depuis les années 1990. (voir la page Tableaux indicatifs des rendements )
L’alambic « Maurel » présenté ci dessous, a été construit à Digne (04) en 19939, le second, un « Rabain » de Grasse (06) l’a été en 1925.
Les chaudières (ferraillée dans les années 70 pour la Rabain), fonctionnaient au bois ou au charbon. L’ensemble « Rabain » fonctionnait en alternatif, on distillait une cuve tout en déchargeant et rechargeant l’autre. Un plancher en bois était aménagé à mi-hauteur des cuves (à la ceinture) pour rendre accessible le haut des vases.
Le « Maurel » était lui, basculant, ce qui rendait son déchargement très aisé.
Les chaudières étaient maintenues sous pression entre temps, (environ 5 bars) ce qui leur permettaient un redémarrage très rapide, quasiment immédiat. La vapeur était injectée par le bas des cuves, où se trouvait aussi une vanne pouvant libérer les eaux de condensation ou de lavage des vases.
Certaines fonctionnaient avec leurs propres chaudières, d’autres avec des générateurs de vapeur mobiles, comme celles-ci https://fr.wikipedia.org/wiki/Locomobile , ce qui laissait la possibilité d’utiliser ces chaudières roulantes, pour d’autres utilisations: Mise en mouvement de scieries bien souvent, ou de batteuses pour les moissons, etc.
Les alambics à chaudière séparée sont devenus rarissimes à découvrir, car peu d’exemplaires à l’époque déjà, étant très chers à acquérir et d’un entretien délicat (Passage des organismes de contrôle pour mise à l’épreuve des chaudières pour leur re-qualification).
Puis unités démantelées dès les années 60, elles ont souvent laissé place libre pour d’autres matériels agricoles dans les hangars qu’elles occupaient. Elles n’étaient plus d’utilité avec la diminution et disparition de la cueillette des fleurs de lavande.
Alambics de ce type que je suis arrivé à rassembler;


