Les alambics feux nus améliorés

Principe de son fonctionnement

Alambics d’une conception améliorée par rapport aux feux nus antérieurs.

L’ajout d’une grille en fond de cuve, (ou vase ou cucurbite..), séparant l’eau de la plante, éloignant cette dernière du fond brûlant, empêchant la carbonisation des fleurs, et diminuant l’hydrolyse qui se produit à haute température, améliore la qualité de l’essence (huile essentielle) obtenue. Cette évolution a été majeure dans l’obtention d’une essence de bien meilleure qualité.

Le temps de la passée en est réduite, pas notablement, mais passant en général de 3 heures, à 2 heures, 2 h 30.

Construits avec des techniques différentes, étanchéité du chapiteau à « joint d’eau » ou « joint sec » en amiante avec verrous de serrage, cuves soudées ou rivées, en cuivre pour la plus part, mais aussi en acier, et en acier zingué pour les plus modestes.

De provenances industrielles principalement, d’Isère, du Vaucluse et du bassin Grassois, mais aussi de provenance artisanales locales.

Avec ces appareils d’une nouvelle génération, n’ayant plus de « col » étranglé, construits cylindriquement, ont des capacités en volume qui ont pu nettement augmenter. 400 litres, 500 litres, sont des tailles courantes, 1000 litres pour les plus grands « mobiles », plus encore pour les « maçonnés ».

Les joints entres les cuves et les chapiteaux étaient soit constitués d’une tresse amiante imprégnée de graisse graphitée, là les couvercles étaient maintenus en pression par divers systèmes de fermeture à vis, levier ou excentriques, soit la cuve comportait dans sa partie haute, une gorge dans laquelle le chapiteau venait se loger. Cet « anneau » était tout simplement rempli d’eau, ce qui était extrêmement simple et d’une efficacité sans faille, de plus, il servait de « soupape de sûreté », l’eau s’échappant, ou laissant le chapiteau monter en cas de sur-pression. Ce dispositif de fermeture était très répandu.

Installés sur un foyer maçonné ou sur leur propre foyer en tôle d’acier,  pouvant être de fait « basculants » ce qui facilite grandement leur déchargement.

Certains étaient montés sur châssis roulants, gagnant grandement en mobilité et ainsi pouvant s’approcher au plus près des besoins.

Ils ont été utilisés des années 1900 aux années 1960 pour les derniers en service.

 

Douroules 1953

Alambics de ce type que je suis arrivé à rassembler;

Alambic Brocard 450 litres – 1900-1910 – Clans (06)

 

Alambic Brocard 450 litres – 1905 – Majastre (04)

 

Alambic Canard & Sauze 500 litres -1920 – Vallée du Jabron (04)

 

Alambic feu nu
Alambic acier zingué et fond cuivre 350 litres – 1900-1910 – Hameau de Douroules (04)

 

Alambic feu nu
Alambic 550 litres – vers 1900-1910 Plateau de Sault (84)

 

Alambic Saunier 350 litres – vers 1920 – Entrages (04)

 

Alambic feu nu
Alambic 330 litres – vers 1900-1920 – Drôme (26)

 

Alambic feu nu
Alambic 900 litres – vers 1900 – Tartonne (04)

 

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